Sensations - Le blog de Deckerd -

14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 19:28

L'homme d'une seule

Une fois ou l'autre j'ai dû me dire plus jamais ça

Je voulais d'une autre vie, pleine d'autres toi

Je faisais le malin pour découvrir sans croire

Les charmes féminins d'une inconnue d'un soir

Combien de fois plaquant contre le mur cette ingénue

Je lui ai dit « baisse ta culotte, et montre moi mon dû »

Chassant la timide, la mariée, la rêveuse, la coquine

La blonde, la rousse, petits seins, grande et fine

Violant son intimité rien qu'un très court instant

L'arme à la main, et son goût éphémère entre les dents

Comment se douter qu'à la prochaine Saint-Valentin

Je serais auprès de toi, au creux de tes seuls reins

Dans le métro j'ai croisé tout à l'heure des regards désespérés

Ceux des valentines qui sont bien esseulées

On dirait qu'elles étaient prêtes à être invitées par n'importe qui

Pour ne pas être seules ce soir-là, perdues dans leurs lits

Tout ça m'est apparu désolant pour vous, éphémères princesses

Mais ce n'est plus mon rôle de m'occuper de vos fesses

Deckerd 2014

Partager cet article

Repost0

Published by Deckerd - dans Rimes
commenter cet article …

14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 19:21

Spleen

Sentiment, amertume, malfaçon

Sans être geignard, le monde m’énerve à foison

La vie file faite de tout et de rien

Je devrais être heureux, il y a cette fille que j'aime et qui tient ma main

Loin des considérations du monde et des conneries qu'on nous raconte

Loin des problèmes de ces contrées où on crève, et pas de honte

Dans un état d’âme que l’âme n'avait prévu au commencement

Je réponds « ça va et toi ? » et bien sûre je mens !

Proche de la folie, plein de haines accumulées

Contre des filles qui, quoi qu'elles en aient dit, ne m'ont jamais aimées

Contre un monde qui me dégoûte et me débecte jusqu'à la nausée

Proche des gens, quelle connerie en vérité !

Et voilà que m'usant à m'occuper des autres

J'en oubliais le fragile équilibre dont je suis à jamais l'hôte

Et la boule dans mon ventre n'est pas de lumière salvatrice

Elle est triste, elle est morne, et bien mauvaise actrice

En finir avec la noire angoisse n'est pas simple

Elle s'insinue dans les moindres recoins de mon coeur si mince

Comme j'envie la froideur de certaines en cet instant

Ca m'arrangerait d'être comme elles : sec comme un désert, dur comme du diamant

Mais le Spleen tel l'alcool dans mes veines s'insinue encore

Parfois je rêve de dormir à jamais, douce mort !

Et je me dis que les fleurs du mal m'ont toujours obsédées

J'ai toujours été leur esclave, même si en apparence je maitrisais

Et vomissant ma rage sur l'innocente littérature

Je vous le dis, j'emmerde le Spleen et Baudelaire bien sûr !

Deckerd 2014

Partager cet article

Repost0

Published by Deckerd - dans Rimes
commenter cet article …

27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 21:10

Changer la donne

L'immense calme des habitudes est atone

Les regards que l'on croise, habituels, monotones

On croit enfin tout connaitre de ceux qu'on aime ou qu'on déteste

Ils savent qui nous sommes, nous savons qui ils sont, pas besoin de test

Et le facteur x survient sans prévenir, ne respectant aucune loi

Bouleversant la physique d'une habile volée de bois

Verts deviennent les sentiers et les routes se compliquent

On est au max de soi même avec tout ce que ça implique

Ils ne vous reconnaissent plus, cherchent à capter votre attention

Comme jadis pour prendre soin d'eux, d'elles, par plaisir et sans raison

Mais c'est la vindicte qu'ils trouvent face à eux

Car nous ne leur appartenons pas, même qu'un peu

Quelqu'un m'a dit une fois que je n'étais pas capable d'aimer une seule femme

Aurais-je changé ? ou se trompait-elle tout simplement d'âme ?

Deckerd 2013

Partager cet article

Repost0

Published by Deckerd - dans Rimes
commenter cet article …

18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 12:56

Open season

Les saisons sans espoir terminent toutes un jour

Parfois la haine, la colère, s'estompent par amour

Les aigles relâchent les colombes dans un feu salvateur

Demain fait place à l'oubli et la peur

On draine un poison qui nous menait à l'intoxication

Le vent ce fait plus fort, le soleil moins fade

Et les mots remettent leurs habits de jade

On réapprend à sortir du rêve

A aimer à nouveau tellement qu'on en crève

La sensibilité et l'émotionalité redeviennent une force

Alors on ronge l'armure qu'on portait jusqu'à l'écorce

Parfois il pleut encore dans notre mémoire

Mais le lever de l'astre du jour n'est jamais loin

Les radiations chaudes de l'avenir nous donnent l'espoir

De pouvoir affronter la nuit chaque matin

Le ressenti est notre, le frisson nous mène

On est différent mais toujours le même

On reçoit à nouveau un jeton de parole bien mérité

Et notre âme d'anonyme cesse de nous irriter

On se souvient d'une phrase, presque un adage d'un retour pressentit

Améris à dit une fois : « Nous sommes émotifs, mais nous filmons la vie ! »

Deckerd 2013

Partager cet article

Repost0

Published by Deckerd - dans Rimes
commenter cet article …

7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 21:38

Quand elle fermait ses yeux

Elle n'était qu'une petite fille, tout au plus une ado

Elle voulais que ce monde soit beau

Elle espérait tellement en l'humain

Elle ne voulait que lui donner la main

Mais le monde était gris autour

Alors elle en changeait pour voir une lueur chaque jour

Et quand elle fermait ses yeux

Elle voyageait dans des mondes heureux

Ne se laissant pas distraire par un mensonge

Elle volait au sein de ces songes

Et dans cette autre vie, où la fin d'un été ne semblait que beauté

Elle ne voyais qu'amour luire, qu'une seule vérité

La vie ne l'a pas épargnée, comme nous tous, mais vit toujours en elle ce sentiment irréel

Par convenance, par commodité, elle ne veut plus jamais ressentir ces pensées idéelles

Mais la lueur de cette sensation passionnée

Reste toujours en elle prête à s'éveillée

Et elle cours a travers sa vie

Ne voulant pas se retourner, « tant pis ! »

Mais le passeur est toujours sur son chemin

Le fleuve ne peut être traversé qu'au creux de ses reins

Et toujours quand elle ferme ses yeux

Même si c'est un rêve, même si elle ne le veut

Vit toujours en elle cet autre home sweet home

Qui ferait pâlir un coucher de soleil sur le lac de Côme

Cet ailleurs de ressenti

Cette vision parfaite de la beauté infinie

Quand elle fermait ses yeux, elle voyait une autre vie pleine de croire

Elle rêvait de ce que pourrait être un paradis d'espoir

Deckerd 2013

Partager cet article

Repost0

Published by Deckerd - dans Rimes
commenter cet article …

1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 20:48

J'ai longtemps hésité à publier celui là, parce que je ne veux plus que celle qui fut "Douce Rose", "Une Autre Vie", "Je ne sais plus pourquoi" et "Sur ton front" ait encore part sur moi. Mais ça fait parti de moi quoi que je puisse en dire et pour faire un deuil n'est-il pas mieux de l'écrire ?

Borderline

Il y avait elle, il y avait moi

Il y avait le rêve, il y avait le désir

Il y avait les mots, il y avait le plaisir

Il y avait « tu es loin », il y avait « je te vois ! »

Il y avait l'amour impossible, il y avait l'amitié improbable

Tour à tour amie, soeur, maitresse, inconnue

Tour à tour ma lointaine, mon âme, mon rêve, nue

Je te voulais mutine, je te voyais esclave d'un autre âge

Je te voulais câline, je t'appréciais sauvage

Je disais « sans aucun doute maintenant », tu disais « on ne sait pas dans dix ans »

Je disais « vivons ! », tu disais « rêvons ! »

Je croyais ce que tu disais, tu disais ne pas me croire

Je t'aimais d'amitié, tu me haïssais d'amour

J'ai maudit le matin où je t'ai rencontré, j'ai aimé depuis chaque jour

J'ai été blessé, j'ai été blessant

Tu m'as sauté au cou comme une gamine, tu t'es cachée comme une enfant

Tu es revenue, tu n'es plus là

Je n'y crois plus, je pense à toi

Je te questionne, sans attendre de réponse à cette heure

Je suis colère, je suis douleur

Ton regard est froid, tes yeux trahissent tes sentiments

Il y a « c'est bien comme ça ! », il y a « c'est rageant ! »

Il y a « je ne ressens plus rien ! », il y a « je ne suis que sentiments ! »

Il y a « j'en ai marre de toi ! », il y a « je me souviens chaque instant ! »

Il y a « il est trop tard », il y a malheureusement le possible plus tard

Et de cette vie borderline qu'on s'est créés, bien malgré nous, tous les deux

Dont ni toi, ni moi ne voulons plus ressentir l'enjeu

Il n'y a qu'une conclusion claire-obscure qui s'impose je crois

Il y a « je ne t'aime plus », « plus jamais », et « je ne voulais que toi »

Deckerd 2013

Partager cet article

Repost0

Published by Deckerd - dans Rimes
commenter cet article …

6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 21:20

Elle et moi

Pour Christelle...

Elle et moi

C'est celle que j'attendais le moins, au moment où je ne l'attendais pas

C'est elle qui ressemble a ce que sera demain, ma légitime à moi

Elle est douce mais ferme, câline et sauvage

Elle aime bien mes petites manies sorties d'un autre âge

Elle est raisonnable mais sait faire entendre ce qu'elle veut

Elle déclenche en moi du désir et du feu

Je ne l'imaginais pas du tout comme ça avant de la rencontrer,

Et ça fait de moi un être plus sobre mais toujours passionné

Moi je la regarde et je me dis qu'elle est choue

Moi j'adore son charme, elle sait parfois me rendre fou

Moi je la trouve vraie, et j'avais besoin de ça

Moi je suis bien avec elle, et elle me rend heureux, ça se voit !

Ce n'est pas un coup de foudre, ni pour elle je crois

On a juste été étonnés et enchantés de se trouver comme ça

Elle et moi on ne fait pas de plan, prédire l'avenir ne sert à rien

Elle et moi on se taquine tous le temps, c'est un truc qu'on aime bien

Elle et moi on adore se découvrir, et discuter ensemble à n'en plus finir

Elle et moi c'est la passion et le calme d'un petit matin

Où on se réveille dans les bras l'un de l'autre et ça nous va bien

La vie est tellement belle quand on ne la complique pas

Et qu'on vit une douce romance comme elle et moi

Deckerd 2013

Partager cet article

Repost0

Published by Deckerd - dans Rimes
commenter cet article …

6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 21:08

Comme un regard

Le premier de 2013 a un gout particulier pour moi, car celle dont il parle, bien que ne vivant que dans mon coeur en cet instant, m'est plus chère que tout...

Comme un regard

Comme un regard dans un rêve en couleur

Comme un sourire plein d'émotions et de coeur

Tu es là au milieu de ce songe jouant avec ta maman

Elle je ne la vois pas, elle est floue pour l'instant

Je m'avance à présent lentement vers vous deux

Ton visage de petite rouquine s'éclaire, instant merveilleux

Tu me regardes dans un doux sourire plein de flamme

Et une sensation agréable envahie mon âme

Tu me tends quelque chose, un jouet je crois

Et tu retournes à ton occupation d'avant cela

Je caresse tes cheveux tu te retourne pour voir d'ou ça vient

Avec un visage plein de candeur qui devient coquin

Tu es a croqué jolie petite fille et ton papa est fier de toi

Déjà tu avances, tu babilles, et tu fais quelques pas

Tu seras bientôt grande, le temps aura vite passé

Et ton papa et ta maman sont là a t'admirer

Le rêve s'estompe doucement la réalité reprend ses droits

Un bonheur de t'avoir revu, ce rêve je l'ai fait cent fois

Je n'ai de cesse que de te voir voir le jour

Tu es mon coeur, mon âme, ma fille, mon amour

Deckerd 2013

Partager cet article

Repost0

Published by Deckerd - dans Rimes
commenter cet article …

12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 21:07

Le béguin pour une

Il n'y a pas plus fidèle en désir qu'un homme qui aime les femmes

Car il sait ce qu'il trouve à l'unique qui attise sa flamme

Parce qu'il a eu un aperçu de tout les goûts proposés

De la fraise gourmande à la vanille ambrée

Et il sait pourquoi cette inclination pour cette fille là

Elle a quelque chose de plus que ses maitresses n'ont pas

Cette folie si belle qu'il attendait depuis longtemps

Cette complexité simple qui le charme tout bonnement

Son odeur l'attire violemment comme le parfum de Süskind

Sauf que là c'est l'amant qu'à chaque seconde on assassine

Son coeur n'a plus de corps, son corps n'a plus d'âme

Sa vie n'est plus qu'un rêve où il succombe à ses charmes

Et chaque seconde avec elle rend le bonheur envieux

Il pense : « Même dans une pluie froide on s'en foutra, on sera deux ! »

Et de cet insoumis qui les aimaient toutes et en changeait comme ça

Ressort un homme fidèle qui n'en veux qu'une et qui pense « c'est toi ! »

Lui le loup indépendant et solitaire qui ne cherchait pas a être apprivoisé par l'amour

Mange dans la main d'une belle, la mordra-t-il un jour ?

Deckerd 2012

Partager cet article

Repost0

Published by Deckerd - dans Rimes
commenter cet article …

12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 20:26

Le penchant pour toutes

Dans un parfum d'instantané et d'immédiat

Tu me frôle, tu passes à côté de moi

Enivré par un de tes regards

Un de ces battements de cils dont tu te pares

Mes yeux trahissent la beauté de tes courbes féminines

Mes mains parcourent déjà ton corps dans des pensées coquines

Un regard à nouveau me crie d'y aller

Et je viens à ta rencontre rien que pour t'effleurer

Dans les vapeurs de l'alcool, dans un baiser d'un soir

Le sel sur ton cou m'affole, ton désir se lit même dans le noir

Et tu le sais, tu te refuses à peine à présent

Ce sera moi cette nuit, ce sera toi mon instant

A bout de souffle nos désirs vont se mêler

Et ton plaisir déclencher le mien dans ce moment volé

Et puis tu disparaitras, tu insisteras elles le font toutes

Mais je te dirais non , car la magie n'était que présent quoi qu'il en coûte

Tu es de ces femmes qui auront traversées mes nuits

Un penchant de mon âme pour le désir et la folie

Deckerd 2012

Partager cet article

Repost0

Published by Deckerd - dans Rimes
commenter cet article …

Sensations - Le blog de Deckerd

L'homme d'une seule

Spleen

Changer la donne

Open season

Quand elle fermait ses yeux

Borderline

Elle et moi

Comme un regard

Le béguin pour une

Le penchant pour toutes

Présentation

Profil

Comme un adage

Recherche

Recherche

Articles Récents

Catégories

Liens